Serial Book Addict

Serial Book Addict

Un moment avec... David Zaoui

Bonjour à vous les serial booker !

 

Je vous l'avais annoncé sur Facebook et Instagram, la voila, la surprise !

 

Aujourd'hui (enfin hier en fait !) David Zaoui, auteur de  Je suis un tueur humaniste, a eu la gentillesse de répondre à mes questions, afin que nous puissions mieux  le connaitre et le découvrir pour certain !

 

 

17093781_203500206797695_296415198_n.jpg

 

Voici donc la petite interview que nous avons réalisé tous les deux !

 

 

 

Bonjour David, pour commencer, une petite présentation s'impose ! Parlez nous un peu de vous...

 

 

Et bien, je viens de sortir mon premier roman, « Je suis un tueur humaniste », aux éditions Paul&Mike et j’en suis ravi car ça démarre très bien. Voilà pour mon actualité.

 

Alors, alors… l’exercice de parler de soit… j’ai toujours préféré m’intéresser aux autres, parler d’eux et non de moi mais bon, comme cela s’impose, comme vous dites ! Je viens de l’univers du cinéma, j’ai commencé très tôt, dès l’âge de 13 ans à réaliser des courts métrages d’actions avec les gamins de la cité du 93 à Pantin où j’ai grandi. Des souvenirs merveilleux et formateur, car on on me surnommait le voyou cinéaste ! Je filmais tout, j’improvisais des séquences avec les voisins, les types du quartier, la mairie de Pantin me connaissait bien, car sur leur magazine, il m’avait surnommé le Spielberg du 93 ! Il faut dire, pour l’anecdote, que nous étions très bruyant sur le canal de l’Ourcq, avec nos pétards, nos flingues en plastoc, les caddies du centre Leclerc qui tournaient en travelling et nos diverses conneries que nous mettions en boîte dans le petit caméscope !

 

Après ça, je suis rentré au cours Florent, pour apprendre le théâtre, la mise en scène et le métier d’acteur. Je faisais mille et un boulot pour payer mes cours. J’ai ensuite réalisé et produit des clips, d’autres courts métrages, j’ai travaillé dans la production, notamment aux USA, j’ai pas mal voyagé et je rêvais plus que tout d’écrire, un jour, un roman, car j’avais pour passion le cinéma et les livres. Mais je n’osais pas. Et puis je m’y suis mis, à la suite d’un déclic, et aujourd’hui, je me consacre à l’écriture.

 

Je suis heureux.

 

 

 

Comment êtes-vous venu à l’écriture et pourquoi ?

Et pourquoi maintenant ?

 

 

Je raconte souvent cette anecdote, mais elle est essentielle. Un soir je chinais des livres dans une librairie et j’ai demandé au libraire un conseil sur un livre qui serait à la fois drôle, émouvant, un peu fou et écrit à première personne. Le libraire m’a répondu du tac o tac : « Je ne vois pas… Ce livre, vous avez qu’à l’écrire ! » Je suis rentré chez moi, et je me suis mis à écrire. Je n’écrivais que des scripts pour le cinéma. J’ai enfin décidé de me mettre au roman.

 

 

 

Parlez-nous de votre livre ?

 

 

Mon roman, « Je suis un tueur humaniste », est l’histoire d’un tueur à gages au cœur tendre. Un orphelin doté d’un don singulier : le tir.

 

Petit, ce gamin, avec ses petites fléchettes, arrive à faire des miracles. Il vise tellement bien qu’on le met au défi de tout, alors que lui, humaniste déjà, s’occupe de remonter le moral des enfants plus anxieux que lui. À la suite d’une rencontre, il va être pris en charge par un homme qui tient un syndicat du crime et qui va en faire un tueur à gages redoutable. Et puis, quand il va enfin découvrir qu’il n’a pas d’autres choix de vie, il va devenir tueur, mais un tueur développant une éthique particulière : Il va rendre heureuses ses futures victimes avant de les supprimer. Il va leur faire vivre le plus beau jour de leur vie avant de les liquider.

 

Ce tueur se nomme Babinsky. C’est un type qui a du cœur, il faut le découvrir.

 

 

 

Comment vous est venue l’idée de cette histoire ?

 

 

À la base, j’en avais écrit un script pour le cinéma que j’avais présenté à Gérard Depardieu. Je l’avais rencontré sur le montage d’un court métrage et il avait été très généreux avec moi. Il m’avait présenté à un producteur, m’avait donné des tas de conseils, bref, il était bienveillant et adorable à mon égard. Et puis, je lui ai présenté l’histoire de ce tueur adepte de philosophie, qui se fait psychanalyser pour comprendre le monde et qui est doté de ce principe étrange : rendre heureuses ses futures victimes avant de les tuer.

Depardieu n’a pas pu faire le film, mais il m’a dit : « Mon David, fais-en un roman ! »

Quelques années après, je l’ai écouté.

 

 

 

Qu’est-ce qui vous a inspiré ?

 

Tout m’inspire et je dois dire que je provoque très souvent les événements d’où peuvent naître l’inspiration. Je me sens souvent l’âme d’un sociologue, d’un journaliste, d’un curieux insatiable, je vais vers les gens, je leur pose des questions, j'interroge, je les titille, n’importe qui, même le fromager du quartier, je l’embête, je veux qu’il me raconte sa vie, son fromage de référence, le client le plus emmerdant dont il garde le souvenir, les raisons de sa passion pour le fromage, si avec sa femme, ça marche bien ?

 

Bref, je suis un emmerdeur, mais on me répond toujours et on me dit de repasser ! Et moi, je gagne tout. La vie est une nourriture cosmopolite. Tous mes personnages existent, ils ont parfois été rencontrés au fin fond de l’Inde ou bien dans un bistrot désolé du nord de la France, après, j’en fais ma salade.

 

 

 

La personnalité de Babinsky est-elle inspirée de quelqu’un que vous connaissez ?

 

 

Je ne connais aucun tueur ! Enfin, j’espère ! Mais Babinsky est un savant mélange de diverses personnalités, comme ce vendeur de bubble-gum qui, un jour, m’a dit : « Parfois, j’aimerai vendre des bonbons empoisonnés à certains salopards ! »

 

 

 

 

Quel a été l’accueil du public à votre livre ?

 

Ça démarre très bien et j’en suis ravi. Je reçois de belles chroniques, des témoignages encourageants et touchants.

 

Le livre ne m’appartient plus, il est aux autres.

 

À tous les autres.

 

 

Et quel effet ça fait ?

 

Le mois de mars est l’un de mes préférés. D’abord, il y a le 8 mars et la journée de la femme et puis le 21, le printemps qui vient.

 

Mon livre prend son envol ce mois-là et j’en suis donc heureux.

 

 

 

Avez-vous des projets ?

 

 

Oui. La sortie de mes prochains romans. J’ai hâte.

 

 

 

Où peut-on vous rencontrer ?

 

 

Vous pouvez me suivre sur  Facebook ou bien venir manger des pastas à la maison.

 



 

Allez-vous faire des salons du livre ?

 

 

Oui, il y a des événements de prévus, il faudra voir avec l’éditeur Paul & Mike, sur leur  site.

 

 



Pour finir et histoire de mieux vous connaître, quelques questions indiscrètes !

 

Quels est votre auteur et votre livre préféré ?

 

 

Choisir, c’est exclure et quand il s’agit de livre, de musique ou de cinéma, l’exercice est quasiment impossible pour moi. Cependant, je citerai deux auteurs, là, comme ça, que j’adore : John Fante et Lao She.

 



Avez-vous une ou plusieurs passions ?

 

 

Les livres, les voyages, le cinéma, les truffes et les autres. Je vous assure que ça prend déjà pas mal de temps !

 



Quelque chose à rajouter ?

 

Merci pour votre confiance, et n’oubliez pas d’offrir une rose à une femme, celle de votre choix, le 8 mars, en plus de découvrir mon roman !

 

 

 

Merci David pour ce petit moment passé en votre compagnie et pour votre gentillesse !

 

 

image1.PNG

 

 

Voila, j’espère que ça vous a plu ! N’hésitez pas à laisser un petit commentaire et surtout à aller voir David sur sa page  Facebook  et sur son site internet.

 

 

 

Et comme toujours, retrouvez moi sur  Facebook et sur Instagram.

 

 

 

 

 



04/03/2017
3 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser