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Syndrome de Dawn, le maître des fourmis de Freeric Huginn

Bonjour les serials booker !

 

 

Aujourd’hui retour sur Syndrome de Dawn, le maître des fourmis de Freeric Huginn. Je tiens d’ailleurs à remercier Freeric pour sa gentillesse, sa confiance et pour m’avoir confié son roman.

Alors c’est parti pour la chronique !

 

 

Résumé :

« Une histoire d’Amour. Une vengeance terrible. Une Apocalypse... »

On entend souvent que l’amour est le plus beau des sentiments.

Qu’il n’y a rien de plus merveilleux que l’amour.

Qu’avec un grand A, celui-ci est éternel...

Mais parfois, ce même amour peut transformer quiconque en est atteint, en une vile créature des plus abjectes.

Certains en arrivent même à massacrer leur prochain au nom de cet amour, ou du moins, au nom de ce qu’ils conçoivent comme tel... quand d’autres encore, se sacrifient ou s’ôtent la vie toujours en son nom.

Lorsque l’Amour le fit chavirer, jamais Galdric n’aurait cru s’envoler si haut avant de s’enfoncer aussi loin dans les méandres de cet indicible enfer que représente son absence.

Et vous ? Jusqu’où seriez-vous prêt à vous rendre par amour ?

 

 

Mon avis :

 

Je dois avouer que failli refuser de lire ce roman car cela faisait près d’un que j’avais arrêté mon blog et que je venais juste de le reprendre, donc je manquais un peu de confiance. Mais grâce à la confiance de David Zaoui et de Freeric Huginn, j’ai décidé de reprendre mon blog de manière plus régulière et pour ça je tiens, encore une fois, à les remercier infiniment. Et d’ailleurs, je ne le regrette pas car ce sont deux super bouquins que j’ai eu l’occasion de lire grâce à eux !

 

 

 

 

Bref, revenons en à nos moutons ou plutôt à nos fourmis, j’ai eu l’occasion de lire Vegan psycho du même auteur, que j’avais beaucoup aimé, même si j’avais été pas mal déçu par la fin. Du coup j’ai attaqué ce livre avec un peu d’appréhension et deux questions : est-ce que j’allais autant l’apprécier que Vegan psycho ? Et est-ce que, ce coup ci, j’allais avoir une fin digne de ce nom ?

 

 

D’emblée j’ai été attiré par le titre, étant donné que j’adore les fourmis, mon conjoint a même deux élevages de fourmis, oui je sais c’est bizarre ! ^^ Le titre m’a donc interpellé avant la lecture du résumé et m’a donné envie de lire ce roman.

J’ai été captivé dès le début, même si j’ai eu un peu de mal, au début justement, à accrocher sur l’écriture, le parler style « argot » du narrateur. Malgré ça j’ai vraiment aimé l’histoire et c’est ce qui m’a poussé à continuer et finalement ça donne vie au personnage et ça lui apporte une vraie personnalité.

 

 

 

 

La première partie nous raconte la difficulté, ou plutôt l’adaptation, de jeunes parents après la naissance de leur fils trisomique. Comment faire face à cette nouvelle vie et toutes les difficultés qu’elle engendre et surtout comment faire face à la bêtise des gens ?

Et j’ai trouvé que c’était extrêmement bien écrit, très juste, réaliste, sensible, sans pour autant tomber dans le pathos, et en même temps on ressent bien à quel point le regard de la société est dur, aussi bien pour les parents que pour les enfants nés « différents ».

Cette première partie du livre m’a fait autant sourire que pleurer, m’a parfois mise en colère et a finalement brisé mon petit cœur de madeleine !

 

 

La deuxième partie commence par une histoire de vengeance. On y découvre de nouveaux personnages, tout aussi intéressant que les premiers. Et d’ailleurs pour ce qui est des personnages, je me suis beaucoup attachée à eux. L’histoire de Mélodie, Galdric et Alexis m’a beaucoup ému et je n’ai jamais réussi à en vouloir à Galdric, et j’avoue que j’adhère totalement à sa théorie sur l’écologie et sur la meilleure façon de sauver la planète !

J’ai aimé aussi le personnage de Matthias, même si ça femme m’a carrément gonflé ! Tous les personnages, même les secondaires, sont bien construits et ont une véritable personnalité, qui les rend attachants ou détestables et donne de la profondeur aux personnages.

Et n’oublions pas les fourmis qui sont finalement un personnage à part entière ! Les passages sur elles sont très intéressants et très bien documentés, j’ai beaucoup aimé.

 

 

L’écriture; si j’ai été un peu surprise au début, je me suis très vite habituée et cela rend la lecture plus vivante. J’apprécie la plume de Freeric Huginn que je trouve très agréable. En plus les chapitres sont assez courts en général, ce qui rend la lecture très fluide et qui en fait un vrai page-turner, une fois commencé, on le termine sans même s’en rendre compte !

 

 

Et puis il y a la dimension écologique du roman, une sorte de plaidoyer pour la planète et un peu contre l’humanité telle qu’elle est actuellement. Le livre pose plusieurs grandes questions : peut-on encore sauver la planète ? Peut-on sauver ses habitants avant qu’ils ne s’exterminent tout seul et qu’ils ne tuent la planète ? Est-il encore tant ?

Bref un vrai devoir de philo sur fond de thriller ! Un roman comme Freeric Huginn sait le faire, un peu à la Bernard Werber qui est d’ailleurs cité dans le roman pour sa (formidable) trilogie des fourmis.

 

 

Et cette fois, j’ai eu une vraie fin ! Que j’ai beaucoup aimé, une fin ouverte, très sympa et qui laisse place à l’imaginaire.

 

 

Voilà pour finir, je dirais que je vous recommande vraiment ce roman, qui est intelligent et instructif.

 



18/04/2019
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